Marathoniens

by Jacques D, sur Flickr

Y en a du monde qui aime souffrir... Je crois que je ne comprendrai jamais...

Image amusante lorsqu'on remarque que certains courent dans l'autre sens, sans qu'on voit la séparation (échauffement, demi-tour ? )

Jean-Marc : Ayant pratiqué les sports d'équipe de 1965 à 2000, je me suis mis à la course à pied en 1990 lorsque j'ai arrêté de fumer. Jusqu'alors je trouvais idiot de courir après rien pour aller d'un endroit à un autre ou pire pour revenir à son point de départ (alors qu'après un ballon ou une balle ne me gênait pas). J'ai pris goût à cet effort solitaire et participé à quelques courses amateurs tant en plaine qu'en montagne, pour le plaisir de voir où en était mon niveau, sachant que je ne gagnerai rien d'autre qu'un tee-shirt offert à l'arrivée. Sans problèmes de santé, je pratiquerai encore car le sport m'apportait un certain bien-être.
La souffrance est minime après quelques séances régulières : au début les poumons brûlent (pour le gros fumeur que j'étais), les jambes sont dures (surtout dans les escaliers un lendemain de course en montagne), les "accidents" (déchirures musculaires) sont longues a réparer et nécessitent des efforts pour retrouver le niveau antérieur, mais j'y ai trouvé plus d'avantages que d'inconvénients : je sortais sans m'y obliger, dehors moi le citadin, j'ai appris à aimer la nature, j'ai découvert plus d'endroits qu'en circulant dans ou sur un véhicule. Cela me sert maintenant dans mon regard photographique, la lenteur permettant une meilleure observation.
Je comprend ton point de vue pour en avoir discuté avec d'autres non pratiquants

Je me suis éloigné du sujet photographique, désolé de polluer le post avec mes souvenirs

Pas problème Yves, tu ne pollues pas le post.
Merci pour vos commentaires