Alors le nouveau, on en bave ?

Il avait probablement accepté le boulot, sans doute par obligation financière ou administrative, ou les deux. Son bleu-rouge était tout neuf, ce n'était visiblement pas son métier et on lui faisait savoir...

J'aime ce genre de tranche de vie volée.
Bien joué, car les deux personnages ont de l'expression.

Lionel

Merci Lionel.   Je n'ai pas vraiment pu déterminer si le chef d'équipe était là pour former le gars ou pour le faire virer le plus vite possible.
Ce chantier présentait par ailleurs de nombreuses irrégularités de sécurité. Sur ce cliché, malgré l'absence de la rambarde supérieure, dite de corps, (compréhensible pour un démontage en cours), ni le chef ni le pied tendre ne sont assurés.

MDR !!! le regard du gars de gauche !!!

bien vu

Bien vu, Gilles. J'ai eu un échafaudage devant mon balcon. Sur qu'au montage et au démontage, c'est chaude de chez chaud.    

Très bien vu. Je plains le "bleu" (qui pour le coup est en rouge !)

Merci à tous pour vos appréciations.  

...en plus le rouge ne porte même pas de gants (ou alors ils sont en plastique orange très fin). Impensable vu le boulot.
Photo intéressante !  

Belle scène de vie

pris en flag de boulot au black ?

Merci encore. Ces photos n'ont rien de remarquable, hors leur valeur documentaire.
Techniquement, je me trouvais assez près pour être repéré. J'ai donc pris un affût, en retrait d'une porte-fenêtre ouverte qui apparaissait forcément sombre en sens inverse. Les clichés sont donc très moyens.

C'est à titre documentaire que je livre sommairement ceux qui suivent. En précisant que si les chiffres des accidents du travail dans le BTP sont en baisse notable depuis 1990,(360 morts, 17600 incapacités permanentes), ils connaissent désormais une moyenne stable en fonction du nombre de chantiers en cours.
En 2012, les salariés du BTP représentaient presque 9% du total national, concentraient près de 17% des accidents du travail (7873 incapacités permanentes) et plus de 23% des décès (131). Plus de 30 étaient inscrits au titre de "chutes en hauteur", parfaitement évitables.



Au dernier étage, les deux hommes de tout à l'heure ont démonté le barriérage de l'échafaudage et ne bénéficient strictement d'aucune protection de chute. Encore plus haut à leur droite, l'acrobate est à la merci d'un faux pas ou d'une rafale de vent.



La décontraction de certains est déconcertante. Le chef de chantier sensé rappeler les règles, monte par l'extérieur pour faire plus vite. Consternant.
Fin de ce reportage.