Les usines Lumix au coeur du séisme... :-(((

Je suis d'accord avec vous.
Les images fixes donnent le temps à l'oeil de les analyser, alors que dans les vidéos, tout va très très vite!
Mais que ce soit photo ou vidéo, les 2 ont un impact visuel terriblement impressionnant.

à lire, à tête reposée :

http://www.focus-numerique.com/test-1180/compact-olympus-e-pl2-test-terrain-18.html

cela traduit ce que je lis sur Twitter auprès des français que je suis et qui vivent au Japon depuis des années.

Bonjour

Si j'en crois ce qui est dit au début de ce fil de discussion, l'usine d'assemblage des Lumix est situé à Fukushima.
Qu'en est-il aujourd'hui de la production de Panasonic?
Cette usine est-elle fermée?

Les différents constructeurs ne communiquent pas trop sur l'état de leurs usines afin de ne pas effrayer les clients impatients que nous sommes.
La seule chose que l'on peut constater, c'est que les annonces de nouveaux produits ont été reportées.
Le seront elles encore...?

Un autre indice que le report des annonces
les prix des modèles anciens remontent, tout comme pour les optiques plus difficiles à trouver pour certaines,
effet de stock ?

tato71 a écrit:

Bonjour

Si j'en crois ce qui est dit au début de ce fil de discussion, l'usine d'assemblage des Lumix est situé à Fukushima.
Qu'en est-il aujourd'hui de la production de Panasonic?
Cette usine est-elle fermée?

Deux choses :
1) Si une usine est à Yamagata, alors elle est très probablement + ou - en état de marche puisque Yamagata est située "loin", à l'intérieur des terres et n'a donc pas été atteinte par le tsunami.
2) L'usine de Fukushima est située très probablement dans la VILLE de Fukushima, qui n'est pas située à proximité immédiate de la centrale du même nom (de mémoire il y a bien 50 km entre les deux) et pas au bord de la mer non plus. Là aussi même topo sur la possibilité d'un fonctionnement.

Ce qui limite le fonctionnement des usines, à mon avis, ce serait plutôt des problèmes d'approvisionnement de la part de leurs fournisseurs, des problèmes de transport, d'électricité "rationnée" dans la région, certains employés qui ont peut-être perdu de la famille et ne sont pas encore retourné au travail etc. Toute la région du Tohoku (=nord est du Japon) est bien plus touchée que les tokyoïtes qui se plaignent de ne pas avoir les grands magasins allumés le soir

Bref, tout ça pour dire que, à mon avis, les usines tournent trèèès au ralenti voir pas du tout.

(source : rien d'officiel, juste que j'ai habité dans le coin )

Effectivement Basi, j'ai lu un article comme quoi le plus gros problème pour relancer l'industrie, était l'approvisionnement en électricité.
Les coupures sont fréquentes, et pour de la haute technologie qui nécessite des environnements stables (ventilation, t°, etc...), c'est tout sauf bon.
Sans oublier les répliques!!
A la radio tout à l'heure, ils ont parlé d'une petite...
6 sur l'échelle de Richter...
Les Japonais sont encore bien loin de voir le bout du tunnel.

Il y aurait aussi le problème du réglage des machines, déréglées par le premier séisme, et probablement perturbé par les répliques. Et puis, dans la région de Fukushima les doses radioactives ne sont pas négligeables, même à 50km de la centrale, ce qui impose certainement des mesures de sécurité.
Sans compter toutes les infrastructures perturbées.

Pour donner une idée des perturbations qui touchent l'industrie japonaise:

Citation :

TOKYO (AFP) -- Le premier constructeur d'automobiles mondial, le japonais Toyota, a annoncé vendredi qu'il pensait rétablir un rythme de production normal vers le mois de novembre ou décembre, étant actuellement en proie à un manque de pièces détachées consécutif au séisme du 11 mars au Japon.
"Cela variera en fonction des modèles de véhicules, mais nous allons rétablir progressivement la situation à partir de juillet et escomptons un retour à la normale vers novembre-décembre", a expliqué le groupe dans un communiqué.
La production de Toyota au Japon et dans le monde est fortement ralentie, à l'instar de celle de ses concurrents japonais et étrangers, à cause des dégâts subis par des équipementiers dont les usines sont situées dans le nord-est du Japon, région ravagée par le tremblement de terre de magnitude 9 et le tsunami qui s'ensuivit.