Phab // court-métrage // Corporate, mon amour

Bonjour à toutes et tous,

Après son trailer, voici le court-métrage réalisé au GH5.




Quelques chiffres clés :
3 années de préproduction
7 versions du scenario
1 journée de tournage extrêmement dense avec de nombreux problèmes techniques...
2 Panasonic Lumix GH5 . vlog . ciné 4K - 24is
5 faux-raccord : à vous de les trouver
4 plans flous : je proscris l'assistant de mise à point (Focus Peaking), trop imprécis
6 références cinématographiques

Bonne visualisation,
Phab

Joli scénario pour ce court métrage. Ce bras de fer langage humain vs corporate me parle beaucoup à moi qui vient de sortir d'une multinationale.

Le dénouement est jouissif même si peu réaliste.

Excellent !
Si je peux me permettre sur le scénario, pour la fin, le dernier coup de fil est de trop, est hors propos (ne pas mélanger les affaires et la politique).
Le reste du scénario est tellement proche de la réalité qu'on dirait une expérience vécue...

Merci Alligator

Alligator427.67 a écrit:

Le dénouement est jouissif même si peu réaliste.

Ce qui fait le charme de cette fiction satirique

Merci radon

radon a écrit:

Excellent !    
Si je peux me permettre sur le scénario, pour la fin, le dernier coup de fil est de trop, est hors propos (ne pas mélanger les affaires et la politique).

A l'étape du montage on s'est posé la question sur cette fin. Nous retenons ton observation.

On aurait aussi pu imaginer comme fin que dans ce dernier coup de fil, le personnage principal utilise les mêmes travers de langage corporate que son ex manager montrant ainsi que le pouvoir corrompt.

Alligator, on avait aussi imaginé une fin où le salarier remplaçait son manager et contactait un de ses collègues pour lui "pourrir sa vie". Mais on a préféré une fin positive

Comme je te comprend. C'était juste une idée.

f.comme.phab a écrit:

Alligator, on avait aussi imaginé une fin où le salarier remplaçait son manager et contactait un de ses collègues pour lui "pourrir sa vie". Mais on a préféré une fin positive

... ou après avoir remplacé son manageur, devenir lui même "corporate", et perdre la valeur des choses et de la réalité, comme son ancien manageur ?...Et avoir un nouveau salarié qui est convoqué pour la même raison qu'il avait été convoqué, et qui le met devant ses contradictions [son changement de veste].... ça aurait été pas mal ! Et montrer ainsi qu'il faut une grande force de caractère pour ne pas changer comme une girouette une fois promu !

Ça me rappelle que Netflix avait relancé le concept du film interactif avec plusieurs fins

C'est une bonne idée ! Mais quel boulot de proposer plusieurs fins, ou plusieurs branches (choix à des moments clefs, pour aller dans une direction ou une autre)

Voici le lien de l’épisode interactif de la série Black mirror https://www.netflix.com/fr/title/80988062

Bonjour à tous et toutes,

Je vous présente l'affiche du court-métrage, un grand merci à Yannick

Belle affiche.

Bonjour à toutes et tous,

Quelques news du court-métrage :
Jusqu'à présent, trois festivals nous ont choisis, dont un auquel nous avons participé "Un Écran dans les arbres" avec de gauche à droite :

Jean-Marc Weyland : scénariste et commmmmédien de "Corporate"
Jean-Luc Blanchet : Organisateur du festival
Gabriel Weyland : étudiant en audiovisuel et ingé son de "Corporate"
? : un ancien projectionniste
Alain Depardieu : Président du festival
Fabrice Sierra : votre humble réalisateur du court-métrage




Prochain défis, réaliser un court-métrage en hommage à Quentin Tarantino...

Félicitations et bonnes projections.

Bonjour à toutes et tous,

La classe
Voir le n°25 https://www.fifava.fr/selection-2023

Festivalementvotre,
Phab

Bonjour à toutes et tous,

Je vous partage cet article concernant notre court-métrage de M. Joseph Korkmaz
(Professeur émérite à l’IESAV-Université Saint-Joseph de Beyrouth au Liban)

https://www.livres-cinema.info/auteur/joseph-korkmaz

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Corporate, mon amour (De l’influence de la mandragore sur le management) est un court-métrage de dix-sept minutes réalisé en 2023 par Fabrice Sierra sur un scénario original écrit par Jean-Marc Weyland.

Jérôme, un commercial d’une cinquantaine d’années (Jean-Marc Weyland) attend de voir son manager Antoine (Stéphane Carrette) qui l’a convoqué. Rien de bon à espérer. Jérôme démarre une mauvaise journée. Il a mal à la tête, sa femme, une phytothérapeute, le lance et le tance sans cesse par ses coups de fil intempestifs lui intimant la consigne de boire telle ou telle concoction (il retire des fioles des poches de sa veste et en avale des gorgées amères).

L’entretien avec le manager occupe la grande partie du récit. Tournant autour de Jérôme comme un vautour qui s’acharne sur sa proie, Antoine l’humilie en proférant un discours truffé d’anglicismes de plus en plus courants dans le langage du management. Jérôme n’a apparemment rien à se reprocher. Il est un bon vendeur et ses collègues l’apprécient. À son tour de dire ce qu’il pense du leadership de son patron. Il ne mâche pas ses mots et fustige les agissements de son supérieur puis l’informe qu’il a consigné sur une clé USB ses abus et ses harcèlements. Ce retournement spectaculaire fait de l’accusé un accusateur et c’est au manager d’en subir les conséquences.

Le réquisitoire contre le management et ses absurdités et ses victimes figure au centre de la trilogie de Stéphane Brizé où Vincent Lindon aura à le subir et à y faire face en sa qualité d’employé au chômage dans "La loi du marché", de chef syndiqué licencié dans "En guerre" et de cadre supérieur contraint à le servir dans "Un autre monde".

Les propos percutants de Jérôme aurait pu être prononcés par Vincent Lindon. Beaucoup de choses sont dites à un rythme rapide. Les deux personnages débitent leur texte à tour de rôle. La joute oratoire et statique (observation totale de l’unité de temps, de lieu et d’action) relève du théâtre, et l’argumentation et l’intrigue parallèle (le rapport de Jérôme avec sa femme) auraient nourri un scénario de long-métrage. Jérôme, prénom de quelques personnages aux velléités suicidaires chez Sautet (dans Une histoire simple et dans Nelly et M.Arnaud) se rebiffe pour accabler Antoine et le mettre à la porte.

L’influence de la mandragore sur le management pour reprendre le sous-titre est manifeste dans la potion magique que boit Jérôme et qui lui donne la force de terrasser son patron qui veut le renvoyer. La satire du management dont a payé le prix Antoine s’étend au PDG voire au président de la République interpellés par Jérôme à la fin. Arrêtons l’hypocrisie, le snobisme et les affèteries. Arrêtons de copier des modèles pour être dans l’air du temps. C’est à cette ultime considération qu’appelle pertinemment le film.



Phab

C est tout a fait génial et triste en m^me temps, mais sa dépeint tellement la réalité qu'on en pleurerais, bravo

Bonjour à toutes et tous,
Nous ne reculons devant rien ! Nous avons même réalisé un making of tout fraichement disponible.
Pas simple d’être devant la camera  



Bonne visualisation,
Phab

Bonjour à toutes et à tous,

À l'occasion de la mention spéciale décernée par le jury du Festival aux Pays Gabin, j'ai actualisé l'affiche de notre court-métrage. À ce jour, nous avons été sélectionnés à six festivals.

Félicitations.

Bonjour à toutes et tous,
Un an après sa création, notre court-métrage dresse un bilan plutôt positif
Sélectionné dans 7 festivals et récompensé d'une mention spéciale au Festival du Pays de Gabin, ce premier opus est une expérience enrichissante qui nous encourage à poursuivre dans cette voie.

Le premier tour de manivelle du prochain court-métrage est prévu pour les beaux jours, nous avons hâte de vous dévoiler cette nouvelle aventure !

Merci pour vos messages et vos échanges
à bientôt, Phab

Félicitations et bonne continuation.